L’album "Sabicas. Rock Encounter with Joe Beck" (1970) est souvent considéré comme la première expérience de « fusion » entre rock et flamenco. Son audition montre qu’il n’y eut guère de "rencontre", d’autant que Sabicas ne se livra à l’exercice qu’à contrecœur, à la demande pressante du label Polydor et de son frère Diego Castellón, très intéressé par les clauses financières du contrat. Selon son témoignage, il refusa même de rencontrer en studio Joe Beck et ses musiciens : ... >suite
On date communément des premiers succès enregistrés en 1963 -1964 par Pedro Pubill Calaf "Peret" (Mataró, 1935 – Barcelone, 2014) la naissance d’un nouveau genre musical, la rumba catalana. Or, si le début des années 1960 marque en effet l’arrivée en force des artistes catalans spécialisés dans le genre rumbero dans les catalogues des labels espagnols, l’adjectif "nouveau" doit être pour le moins relativisé. Comme toujours en matière de musiques populaires, il est issu de métissages anciens et continus. >suite
Nous remercions chaleureusement Matilde Bautista et Francisco M. Maldonado pour leur invitation et leur accueil.
Carmen Linares et Javier Ruibal : "Morente. Se hace camino al andar... 1975-2025" / Esther Crisol, Noelia Arco et Luis Mariano : "De cante y verso" / Paseos flamencos por el Albaicín : Estrella de Manuela, Antonio de la Luz et Estela "la Canastera" / Antonio Rey : "Historias de un Flamenco" >suite
Une étude globale du cante jerezano risquant de dépasser largement les dimensions décentes d’un article, nous nous limiterons aux cantaoras — et encore, à quelques une des plus notables... >suite
Rocío Márquez : "Himno vertical" — un CD Delirioyromero Producciones / Viavox Production, 2025. Livret avec tous les textes et un prologue de Rocío Marquez (traduction du prologue pour l’édition distribuée en France). >suite
Un festival centré sur la musique baroque... rien à voir avec le flamenco ? À voir justement. Nous avons eu maintes fois l’occasion de souligner les similitudes, au moins esthétiques, entre les deux répertoires, qui n’ont pas échappé à Fahmi Alqhai, Árcangel, Rocío Márquez, Tomás de Perrate, etc. >suite
David Carpio : "Jerez : maneras de sentir" / Mari Peña & Antonio Moya : "Utrera en familia" / Luisa Palicio : "De Málaga a Sevilla" / Jesús Méndez : "Quiero cantArte" / José Valencia : "Estudio sobre los cantes de Lebrija" / Marina Heredia : "En concierto" / Israel Fernández : "Por amor al cante" / Manuela Carrasco : "Siempre Manuela" / Estévez & Paños y Compañía : "La confluencia" / Jesús Carmona : "Baile de bestias" >suite
Dans son ouvrage généraliste El cante flamenco (Madrid, Alianza Editorial, 2004), Ángel Álvarez Caballero ne consacre que treize pages à Grenade, sur un total de quatre cent trente-huit : dix pages sur le Concurso de Cante Jondo de 1922 (pages 211 à 220, mais très peu d’informations sur les cantaores locaux, à l’exception de deux pages sur Frasquito Yerbabuena), et trois pages sur Enrique Morente (pages 370 à 372). Pour être équitable, ajoutons trois mots sur le fandango de La Peza (page 78 — en fait une citation d’Arcadio Larrea) et un paragraphe (neuf lignes) mentionnant Estrella Morente, Marina Heredia et, comme par inadvertance, son père Jaime "El Parrón" (page 376)... >suite
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