Le musée de la Danse nous a accueillis en juillet 2006, avant son inauguration officielle pour la biennale de Séville. Il s’agit d’une création digne d’intérêt, à l’initiative de la grande danseuse Cristina Hoyos.
Le parti pris "européen" de ce musée nous a plu. Un directeur allemand parlant plusieurs langues, des collaborateurs espagnols, français, japonais, tout est tourné vers le visiteur cosmopolite, car la danse flamenca fascine tous les publics du monde.
Il s’agit d’un musée à la pointe de la recherche muséologique. Il est en relation avec les universités de Lyon et de Bâle, et fait état d’une recherche
iconographique considérable. Ce musée nous a semblé facile d’utilisation, il est pensé en fonction de l’utilisateur . Il est "multi fonctionnel" : bornes multilingues, multimédias, chacun peut décider de son parcours et de la durée de sa visite. Le parcours est individualisé.
Dans une de ses salles on dispose d’écrans translucides pour apprécier les séquences filmées : en effet un tulle superposé à l’écran lui donne de la profondeur et des " douches linguistiques" associées aux écrans diffusent un
commentaire en 6 langues : chinois, japonais, allemand, anglais, français, espagnol.
Ce musée est conçu comme un lieu de transmission du savoir : des séminaires et des conférences y sont organisés, et une salle de danse permet aux passionnés de prendre des cours. On peut également y voir des expositions de photos , de dessins, ou de peintures. Enfin, pour en finir avec ce parcours ludique, on pourra apprécier un musée du costume où sont exposés des costumes de scène et de tournage, authentiques.
Son esthétique moderne s’inscrit dans uns architecture ancienne ,celle d’une vieille demeure du vieux Séville entre la place de la Alfalfa et la cathédrale( demandez "la gota de leche" (la "goutte de lait") pour le trouver plus facilement) et BONNE VISITE !
Maguy Naïmi / Michèle Delmas / Claude Delmas
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