Flores el Gaditano : lección de cante, de arte, y de vida.

dimanche 18 novembre 2007 par Claude Worms

Nous devons à la chaleureuse hospitalité de María Rosa Ruiz Prieto (la fille de Flores el Gaditano) et de son époux le guitariste et compositeur Jean-Maurice Mourat, une mémorable journée en compagnie de Flores el Gaditano, de sa famille, de ses amis de la Peña Flamenca qui porte son nom, et de la télévision d’ Algeciras. Au programme : gastronomie andalouse, anecdotes, « chistes », et cantes…

Né en 1921 à Algeciras, Florencio Ruiz Lara « Flores el Gaditano » est l’ un des derniers témoins et acteurs de l’ époque de l « Opera flamenca », pendant laquelle il a régulièrement partagé l’affiche avec des maîtres comme Pepe Marchena, Manolo Caracol, ou Juanito Valderrama. « Flores es historia viva del espectáculo español de la postguerra », a écrit à son propos José Manuel Gamboa (« Guia libre del flamenco » Editions de la SGAE, Madrid, 2001). Cantaor à la technique vocale irréprochable, dominant la totalité du répertoire du cante « classique », compositeur, auteur de coplas et de romans, poète, Flores représente aussi l’ art de vivre andalou : élégance de la mise comme du verbe, humour léger, et sagesse d’ un artiste qui a tout vécu, des années de misère de la Guerre Civile au succès médiatique que lui valurent la formation du premier « Trio flamenco » (« Los Gaditanos », avec Juan Pantoja « Chiquetete » au chant, et Manuel Molina à la guitare), et la composition de quelques « tubes », dont la célèbre Milonga « Qué bonita es mi niña ».

Conteur infatigable, Flores répond à chacune de nos questions par un flot de récits, de digressions savoureuses ou instructives, de considérations savantes sur les « palos » et leur esthétique, ou sur la technique du chant et son apprentissage (le tout ponctué par une profusion de cantes – Malagueñas del Mellizo, Fandangos personnels et de Macandé, Granaína y Media, Alegrías, Mirabrás, Caña… - qu’ il interprète à 85 ans avec une maîtrise intacte). Nous lui laisserons donc la parole sans plus l’ interrompre…

Je suis le douzième des quinze enfants de María Lara Gómez et José Ruiz Santiago. Mon père était garde forestier. J’ ai dû commencer à travailler à dix ans, d’ abord comme apprenti dans des « churrerías ». Je me rappelle que je devais me lever tous les jours à cinq heures du matin… Mais j’ aimais étudier, et mon père accepta de me faire prendre des cours particuliers. Au bout de quelques mois, en 1936, tout changea avec le début de la Guerre Civile. Il m’ en est resté le goût de la lecture : j’ ai commencé, dans ma jeunesse, par Blasco Ibáñez et Jules Verne, puis Victor Hugo, Azorín, Quevedo, Cela, la Bible… , la poésie de presque tous les écrivains espagnols et des classiqes grecs. Mais pour moi, le « livre des livres » reste le Quichotte de Cervantes. C’ est aussi à cette époque que j’ ai commencé à chanter. Ce qui me plaisait, c ‘était le répertoire de Carlos Gardel Mais j ‘avais un beau frère aficionado qui m’ a initié au flamenco. Je ne savais même pas distinguer les « palos », mais je m’ y suis pris au jeu, et je suis passé insensiblement du Tango argentin au flamenco, toujours entre amis, sans penser en faire ma profession. J’ ai bénéficié des leçons d’ un guitariste surnommé « Manitas de Plata » (NdR : sans rapport avec notre Manitas camargais…), et une fois prêt, j’ ai commencé à fréquenter les fêtes privés, les deux cabarets de la ville, le « Pasaje Andaluz » et le « Maruja », et une « venta », la « Casablanca ». C’ est là que.j’ ai gagné mon premier cachet (20 « duros » - 100 pesetas -, une fortune !) lors d’ une fête organisée en l’ honneur de Francisco Vallecillo, un célèbre aficionado : j’ ai chanté por Alegría et por Fandangos, mais il lui fallait des cantes plus « conséquents ». Je me suis risqué por Siguiriyas. J’ avais encore beaucoup à apprendre, mais finalement, ils ont apprécié ma bonne volonté… C’ est ce qui m’ a décidé à abandonner définitivement les "churros" : je rêvais plutôt d’ être torero ou écrivain, mais finalement, je suis devenu cantaor.

Avec la Guerre Civile, notre vie est devenue très dure, d’ autant plus que mon père était républicain de gauche. J’ ai suivi son exemple, et je me suis inscrit à la « Maison du Peuple ». Je faisais partie des jeunes « Pionniers Rouges ». Je devais avoir dix-sept ans, Un jour, on nous a chargés, avec quelques camarades, d ‘ aller sur les quais pour mettre le feux à un wagon qui devait transporter des armes pour le front. Bref, nous nous sommes faits prendre : on nous a arrêtés et emprisonnés., d’ abord à Algeciras, puis a Jerez. A la moindre incartade, et même parfois sans raison, on te battait ou on t’ isolait dans une "cellule de sécurité" (ce qui était encore pire). La matin, nous devions sortir dans la cour pour l’ appel et chanter le « Cara al sol ». Et malheur à celui qui « oubliait » de chanter. Après la fin de la guerre, ça a été pire encore. Les gens mouraient littéralement de faim. A la prison, avec en plus les épidémies, une centaine de prisonniers sont morts, sur un peu plus de cinq cent. J’ ai ensuite été transféré à Cádiz, et comme le directeur aimait le cante, j’ ai pu échanger des coplas contre du potage et quelques morceaux de pain…

Après ma libération, les difficultés ont continué : je devais faire mon service militaire, et je ne me suis pas présenté à mon régiment. J’ étais donc déserteur. Je suis passé devant le conseil de guerre, et j’ ai été acquitté une première fois, mais quatre ans plus tard, j’ ai à nouveau été arrêté par la Garde Civile, et assigné à résidence en attendant qu ‘on statue sur mon sort. C’ est alors que j’ ai décidé de me « faire oublier » à Málaga. J’ étais seul et sans ressources, et j’ ai essayé de gagner quelques sous en chantant. C’ est ainsi que ma carrière a commencé.. J’ ai fréquenté les « ventas » de Málaga, et j’ y ai appris définitivement mon métier. J’ ai eu la chance de rencontrer Cayetano Muriel « Niño de Cabra », un maître déjà âgé. Et j’ ai cotoyé Ángel de Álora, Agustín el Gitano, Niño de las Flores, Galleta de Málaga, Niño de Osuna…. Tous ces artistes seraient aujourd’ hui des vedettes. Mais à l’ époque, enregistrer était très difficile, et il fallait avoir un disque qui passe à la radio pour accéder aux grandes scènes et aux tournées lucratives. Et même dans ce cas, les rémunérations étaient sans commune mesure avec les cachets actuels. Je ne suis pas né au bon moment... Bien sûr, pour toucher un vaste public, il fallait faire quelques concessions. Pepe Marchena, Manolo Caracol, Juan Valderrama, et même la Niña de los Peines ont du en passer par là, ce qui ne les empêche pas d’ être de grands cantaores.

Je suis resté un an à Málaga, puis je suis rentré à Algeciras. Le centre flamenco de la ville était la rue Munición. J’ ai continué à travailler dans des cabarets, comme le « Pasaje andaluz », et surtout pour des fêtes privées. Les meilleures étaient organisées à l’ hôtel Cristina. C’ est là que j’ ai connu les guitaristes Capinetti de Cádiz, El Titi et Manuel Molina, et les cantaores Pepe Vejer, Niño de la Cantera, Chiquetete…Je me souviens en particulier d’ une fête mémorable à laquelle participaient El Bizco de Écija, Jarrito, Antonio Mairena, et Antonio de La Calzá. Dans ces réunions, l’ émulation était sévère, mais les artistes se respectaient. Jamais aucun d’ entre nous n’ aurait osé interpréter le même cante qu’ un collègue. Et plus le niveau était relevé, mieux c’ était : tu avais au moins la satisfaction d’ avoir figuré dignement – quand tu y parvenais -, et tu apprenais beaucoup.

C ‘est à cette époque que j’ ai eu l’ idée de créer un répertoire pour deux chanteurs, en m’ inspirant des groupes argentins. Avec Chiquetete au chant et Manuel Molina à la guitare, nous avons formé un trio qui allait devenir « Los Gaditanos », et j’ ai composé des titres comme « Aires de Huelva », « Noche gaditana », et « Qué bonita es mi niña », qui date de la fin de 1949. Nous sommes allés tenter notre chance à Madrid, et avons enregistré grâce à

la recommandation de Lola Flores et de Manolo Caracol, qui demandèrent au guitariste Paco Aguilera de nous présenter à la Columbia : trois 78 tours, le 6 mars 1951. « Qué bonita es mi niña » a tout de suite été un grand succès, non seulement en Espagne, mais aussi en Amérique, puis en Europe (je l’ ai même enregistré en français…). Nous nous sommes produits pendant huit ou neuf ans dans les plus grandes salles, comme le « Circo Price », nous avons enchaîné les tournées dans le monde entier , et nous avons beaucoup enregistré. Le répertoire en duo avec Chiquetete était constitué de mes propres compositions, de « cuplés » et de boleros en vogue… . Mais nous chantions aussi séparément du flamenco très orthodoxe : Fandangos, Malagueñas, Bulerías, Alegrías… Quand Manuel Molina a quitté le trio, nous avons continué quelque temps à enregistrer, d’ abord avec Ramón de Algeciras (ce fut sa première expérience du studio), puis avec José María Pardo.

Ensuite, ma carrière solo a été totalement consacrée au cante flamenco, sans concessions. J’ ai d’ abord enregistré une anthologie de douze cantes pour Discophon, puis une autre anthologie pour Fontana, en 1960, avec entre autres des cantes peu connus, comme la Mariana ou la Soleá-Petenera de Rafael Moreno. J’ ai aussi participé à la « Magna Antología » d’ Hispavox, avec en particulier le Fandango de Facinas (Fandango "campero" attribué à Juan Palillos), les Fandangos de Macandé, qui étaient pratiquement oubliés, et d’ autres Fandangos personnels d’ El Corruco, de Pepe Marchena, et de Pepe Palanca. Je garde de cette période de merveilleux souvenirs : les « défits » amicaux avec Roque Jarrito (trois « mano a mano », en 1960, à Algeciras, San Roque, et La Linea : à chaque fois, la salle était archi comble) ; les tournées avec Curro de Utrera et Juan Valderrama, un ami délicieux qui m’ a beaucoup appris ; un concert dans le cadre des « Festivales de España », en août 1975 à Algeciras, où je partageais l’ affiche avec Juan Villar, Curro Malena, Lole y Manuel, Pansequito, et Camarón : la presse de Séville a salué ma prestation comme étant la meilleure de la soirée… J’ ai aussi donné quelques conférences sur le cante : à l’ occasion de l’une d’ entre elles, en 1969, j’ air reçu la « Medalla de Oro al Arte ».

Aujourd’ hui, j’ ai 85 ans, et je chante toujours...

LE CANTE : ESTHÉTIQUE, APPRENTISSAGE, ET CANTAORES

Pour comprendre le cante, il faut d’ abord aimer tous les cantes, et

écouter beaucoup. Comment aimer une musique si riche et variée si l’ on voue un culte fanatique à deux ou trois « palos » ou cantaores ? C est seulement par une fréquentation assidue du cante dans son milieu vivant (la réunion entre aficionados, la peña, ou à défaut le concert), que nous pouvons affiner notre jugement. Le plus important, après avoir appris à distinguer les « palos », c’ est de savoir évaluer le parti que tire chaque artiste de ses facultés vocales. Il y a là-dessus beaucoup de malentendus. Le cantaor doit aller à la limite de sa puissance dans certaines phases d’ un cante, mais sans jamais dépasser cette limite . Il ne faut jamais forcer sa voix : on risque alors de ne plus contrôler la justesse de l’ intonation, de détruire son timbre vocal, et au final d’ être incapable de rendre toute la finesse mélodique du cante. Actuellement, beaucoup d’ artistes n’ ont pas une connaissance suffisante du répertoire, et ne savent pas prendre la mesure exacte de leurs propres capacités vocales. Au lieu de caresser le cante, ils le forcent : sous prétexte d’ intensité dramatique, ils crient…(NdR : voir aussi le célèbre adage de Manolo Caracol : « el cante no es para sordos »). C’ est pourquoi la notion de chanteur « encyclopédique » me semble dangereuse. Les formes sont tellement diverses et difficiles qu’ il est presque impossible d’ avoir une voix qui puisse s’ adapter à tous les cantes. Deux exceptions seulement me viennent à l’ esprit : Manuel Vallejo et Naranjito de Triana. De mon temps, pour être un bon professionnel, il fallait dominer une cinquantaine de cantes, et c’ était déjà un sacré défit.

Les formes du cante sont strictement définies, et sans aucun doute, celui qui apprend à chanter en respectant ces règles très contraignantes peut être considéré comme un grand cantaor. Je n’ aime pas les hiérarchies, et le qualificatif de « meilleur » n’ a aucun sens..
On peut avoir une jolie voix, plus de puissance, plus de présence…, mais quand je juge un artiste, c’ est d’ abord sur sa capacité à rendre le plus exactement la singularité de tel ou tel cante, son profil mélodique, son phrasé, et son univers émotionnel Cela suppose, non seulement de bien se connaître soi-même, mais aussi d’ apprendre à respirer aux bons endroits, et c’ est l’ un des apprentissages les plus difficiles. Sans une bonne maîtrise du souffle, il est impossible de rendre correctement la cohérence mélodique d’ un cante.

Tout cela n’ empêche pas le talent personnel et l’ originalité. Il faut aussi savoir apprécier l’ art du cantaor qui embellit le cante par son inspiration personnelle. Sur ce point, nous naviguons constamment entre deux écueils : il faut naturellement éviter la copie conforme, mais beaucoup d’ artistes masquent leurs déficiences par une vaine « originalité ».Or, le cante flamenco est un art qui ne supporte pas les faux-semblants. Ce n’ est pas une question d’ orthodoxie ou de « pureté » (d’ ailleurs, les censeurs se décernent d’ autant plus généreusement des diplômes de « flamencologues » patentés, qu il n’ existe pas d’ examens ou de concours en la matière…), mais de simple respect de la musique et du public.

Reste le cas particulier des « génies ». Ils ne sont ni meilleurs ni pires que leurs collègues, ils sont simplement différents. Ils possèdent une singularité indéfinissable (NdR : le « je ne sais quoi » de Vladimir Jankélévitch ?). Même quand ils sortent des normes, ils te capturent dans une confusion charmeuse : c ‘est ça, et en même temps ce n’ est pas ça, mais pour rien au monde tu ne voudrais cesser de les écouter. J’ ai connu deux de ces « génies » incontestables : Pepe Marchena et Manolo Caracol. Avec son exquise musicalité innée, avec ses mélismes originaux, Pepe Marchena a embelli (et quelquefois « recréé ») tous les cantes qui convenaient le mieux à son type de voix. Et il chantait bien tous les « palos », même ceux pour lesquels il avait moins d’ affinité naturelle. Quant à Caracol, il est impossible de le juger selon des critères froidement académiques. Ce serait le cantonner à un terrain qui n’ était pas le sien. D’ une certaine manière, et à l’ encontre de l’ opinion de certains « flamencologues », on pourrait justement qualifier de « pureté » son énergie créatrice incontrôlable.

NB : on pourra compléter cette partie de l’ interview par la lecture des jugements de Flores, toujours très justes et pondérés, sur un grand nombre d’ artistes : Niña de la Puebla, Rafael Farina, Naranjito de Triana, Lola Flores, Camarón de la Isla, Luquitas de Marchena, Antonio, Niño de las Botellas, Juan Valderrama, Chano Lobato, Fosforito, Curro de Utrera, Mariana Cornejo, Antonio el Chaqueta , El Flecha de Cádiz, Jarrito Corruco de Algeciras… (Juan Rondón Rodríguez : «  Charlas con Flores el Gaditano » ; 2003).

DE QUELQUES CANTES

(NdR : nous vous livrons ici quelques informations de Flores sur certains des cantes qui figurent dans la galerie sonore de cet article)

Fandangos : le Fandango est le cante flamenco le plus récent - le Fandango de création personnelle naturellement -, comme ceux de Pepe Marchena, Manolo Caracol, Juan Valderrama, Manuel Vallejo, El Sevillano, El Corruco, El Gloria, Pepe Palanca, El Carbonerillo... (NdR : ici, Flores "oublie" ses créations personnelles...). Pour moi, c’ est le cante le plus difficile, du moins si l’ on veut en rendre toutes les subtilités et toute l’ émotion. Un artiste qui chante bien por Fandango est capable de chanter tout le répertoire.

Soleá-Petenera : j’ ai appris ce cante pendant mon séjour à Málaga. C’ est Enrique el Gitano qui me l’ a enseigné (un très bon cantaor, même s’ il se considérait plutôt comme un guitariste...). Il s’agit d’ un cante très ancien, attribué à un certain Rafael Moreno "El Mulato", de Ronda. En général, je commence par une "letra" de ma création, sur la mélodie de l’ entrée du Polo, puis j’ enchaîne par deux cantes du répertoire d’ Enrique el Gitano, le dernier étant la Soleá-Petenera proprement dite (NdR : c’ est le cas dans la version de notre galerie sonore).

Marianas : à l’ époque où je l’ ai enregistré, ce cante était quasiment tombé dans l’ oubli. On pourrait aussi bien le nommer "Tientos-Marianas", tant il intègre des éléments des Tientos, aussi bien pour le chant que pour l’ accompagnement de la guitare Je l’ ai appris en me basant sur un 78 tours de son créateur, El Niño de las Marianas (NdR : le père du guitariste Luis Maravilla). Mais j’ ai remplacé la première "letra" de l’ original par un texte que j’ ai écrit en hommage à la comtesse de Barcelone, la mère du roi Juan Carlos, à l’ occasion d’ une fête qui fut donné en son honneur en 1961 dans la propriété des ducs de Lerma, à Algeciras.

Malagueñas del Mellizo : il existe plusieurs versions de la première des deux Malagueñas del Mellizo. La version que j’ interprète m’ a été enseignée par un aficionado de Séville, qu’ on appelait le "Señor Curro", qui était sans doute originaire de Cádiz, et qui avait connu Enrique el Mellizo. D’ après lui, la Malagueña d’ introduction avait le même profil mélodique que la "Malagueña Grande" qui suit, mais sur des périodes plus courtes et moins ornées. Aurelio Sellés chantait aussi la "Malagueña Grande", mais son introduction était en fait une Granaína, sans doute de sa création. (NdR : il existe aussi une troisième introduction, nommée "Prefacio", enregistée en 1971 par Pericón de Cádiz ; réédition en CD : collection "Historia del Flamenco" ; EMI 7243 5 41632). A ma connaissance, actuellement, seul Fernando Terremoto Hijo chante la même version que moi (NdR : l’ interprétation de Sernita de Jerez est aussi assez proche de celle de Flores).

NB : la Malagueña del Mellizo de notre galerie sonore a été enregistrée en "live" à la Peña "Flores el Gaditano" d’ Algeciras. Flores avait alors 80 ans : belle longévité artistique...!

Propos recueillis par Claude Worms

Photos : Jean-Maurice Mourat

Galerie de photos

Flores avec sa fille, María Rosa. Musicologue et psychologue, María Rosa vient de soutenir une thèse sur le flamenco dont nous vous entretiendrons prochainement.

Nos hôtes : Flores et son épouse (deuxième plan, au centre) ; Jean-Maurice Mourat (premier plan, au centre).

Flores avec l’ auteur de cet article : interview et "por Granaína".

Archives

Etiquette du 78 tours de 1951, avec la Milonga "Qué bonita es mi niña" / Jaquette de la "Magna antología" Hispavox (documents extraits du livre de Juan Rondón Rodríguez : "Charlas con Flores el Gaditano" ; 2003)

Photo de couverture du livre de Flores : "Anecdotario de humor y expresiones reflexivas" (Editorial TIP. A Mazuelos ; 1994)

Galerie sonore

Nous devons la plupart de ces enregistrements à la généreuse courtoisie de notre ami Jean-Maurice Mourat. Si leur qualité sonore n’ est pas toujours optimale, leur valeur artistique et documentaire est telle, qu’ il serait criminel de na pas en faire profiter nos lecteurs.

Dix cantes de Flores el Gaditano :

Alegrías
Caña
Caracoles
Fandangos del Corruco
Jabera y cante de Juan Breva
Malagueñas del Mellizo
Marianas
Siguiriyas de Jerez y cambio de Manuel Molina
Soleá-Petenera
Tanguillo

Alegrías / Caña / Caracoles / Fandangos del Corruco /Jabera y cante de Juan Breva / Malagueñas del Mellizo / Marianas / Siguiriyas de Jerez y cambio de Manuel Molina / Soleá-Petenera / Tanguillo


Alegrías
Caña
Caracoles
Fandangos del Corruco
Jabera y cante de Juan Breva
Malagueñas del Mellizo
Marianas
Siguiriyas de Jerez y cambio de Manuel Molina
Soleá-Petenera
Tanguillo




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