Julian Estrada : "Al aire" - un CD Fods Records (2011)
David Palomar : "La Viña. Cantón independiente" - un CD Bujío (2010)
"La boda" : un CD Agencia Andaluza del Flamenco & Centro Andaluz del Flamenco / série Flamenco y Universidad (2011) >suite
Avec Henri Collet, Raoul Laparra est l’ un des compositeurs les plus importants de l’ "hispanisme français" (Le Bordays) de la première moitié du XX siècle. Né à Bordeaux le 13 mai 1876, d’ ascendance basque, Raoul Laparra est mort prématurément lors de bombardements sur Boulogne-Billancourt, le 4 avril 1943.
Pianiste virtuose (premier concert à l’ âge de neuf ans), il obtient le prix de Rome en 1903, pour sa cantate Alyssa. Raoul Laparra doit à ses maîtres, Gedalge, Lavignac et Massenet, son attachement à un langage harmonique et formel orthodoxe. Mais ses compositions montrent aussi un intérêt certain pour ses contemporains impressionnistes. Comme Charles Koechlin ou Florent Schmitt, il fait donc partie de ces musiciens français originaux et inclassables, qui restent encore inexplicablement sous estimés, et qu’ il serait urgent de (re)découvrir.
C’ est (...) >suite
La mort d’ Enrique Morente m’ a ( douloureusement ) surprise en pleine lecture de la vie du poète Miguel Hernández dont on fêtait le centenaire de la naissance .Le va - et - vient qui s’ en est suivi entre la lecture de la très belle et très émouvante biographie publiée par l’ universitaire Eutemio Martín, « El oficio de poeta . Miguel Hernández », aux Editions Aguilar, et le spectacle pitoyable des hommages rendus par la télévision andalouse à Enrique Morente m’ a poussée à rendre ce double hommage à deux êtres disparus à 69 ans d’ intervalle, mais dont les chemins s’ étaient croisés en 1971, lorsque Enrique Morente eut l’ excellente idée d’ interpréter trois poèmes de Miguel Hernández : « El niño yuntero », « Nanas de la cebolla » et « Sentado sobre los muertos »
Sans doute Enrique a- t’ il été ému par le destin tragique de Miguel Hernández, mort le 28 mars 1942 dans la (...) >suite
1) Antécédents
La terminologie flamenca est décidément bien confuse. Selon certains spécialistes, le terme générique "Cantiñas" désigneraient tous les cantes apparentés au groupe des Alegrías, celles - ci comprises. Pour d’ autres, il conviendrait de réserver ce terme aux cantes apparentés aux Alegrías, qui jouiraient alors d’ un statut particulier. Ajoutons que beaucoup de cantes du groupe, attribués à tel(le) ou tel(le) créateur ou créatrice, sont désignés indifféremment comme Alegrías ou comme Cantiñas (par exemple : les cantes de Rosa La Papera et de sa fille, La Perla de Cádiz : Alegrías, ou Cantiñas ?). Pour plus de clarté, nous désignerons par le terme Alegrías les modèles "classiques" que nous ont transmis Aurelio Sellès et Pericón de Cádiz, les deux grands spécialistes du genre pour la première moitié du XX siècle, et réserverons le terme Cantiñas pour tous les autres. (...) >suite
L’ un des rituels ponts aux ânes infligés aux impétrants aficionados est l’ identification du Polo et de la Caña... Les deux "palos" sont en effet encore actuellement très proches, et semblent avoir été plus ou moins identiques dans leur période de gestation - la seconde moitié du XIX siècle. A tel point que la tradition affirme qu’ à l’ époque de El Fillo (l’ un des pères putatifs du Polo et de la Caña), il était habituel de lier la Caña au Polo. C’ est d’ ailleurs ce que fit Pepe de la Matrona dans ses enregistrements de 1947 pour Manuel García Matos, en dépit des censeurs qui, ultérieurement, décrétèrent que c’ était là un péché majeur.
Quant à la "Policaña", nul n’ a jamais rencontré cette créature fabuleuse, sauf Enrique Morente (cf : "El pequeño reloj"), jamais à cours de facéties... Peut - être faut- il entendre par "Policaña" une référence au vieil usage de lier en une (...) >suite
"La Unión. Cantes de las Minas" - LP Hispavox H 130 346, 1985
Fulgencio Cros Aguirre "Pencho Cros" (7 février 1925, La Unión - 26 octobre 2007, Cartagena) est, avec Antonio Piñana (padre) et Antonio Grau "Rojo Alpargatero hijo", l’ un des principaux transmetteurs du répertoire des Cantes de las Minas en général, et des cantes de Rojo el Alpargatero (padre) en particulier.
Tour à tour apprenti forgeron, mineur, artisan fabriquant d’ espadrilles, et mécanicien sur le port de Cartagena, Pencho Cros ne commença sa carrière de cantaor professionnel, d’ ailleurs épisodique, qu’ en 1965, quand lui fut décernée la "Lámpara Minera" du concours de La Unión. Il sera à nouveau primé en 1972 et 1976, et deviendra ainsi le seul artiste possesseur de trois grands prix de ce concours.
Son style sobre et austère tranche sur celui de la plupart des spécialistes des Cantes (...) >suite
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