1 SOLEÁ POR BULERÍA, BULERÍA POR SOLEÁ ?
Comme son nom l’indique, la Soleá por Bulería est une forme dérivée du vaste groupe des Soleares : le cycle métrico - rythmique, comme la forme littéraire des coplas, sont identiques (cf : article de Louis-Julien Nicolaou dans le n° 3 de Flamenco Magazine). Le tempo de la Soleá por Bulería est cependant plus rapide que celui de la Soleá, et il est systématiquement constant, alors que les interprétations des Soleares sont fréquemment marquées par un rubato plus ou moins prononcé.
Comme souvent dans la nomenclature flamenca, la terminologie désignant cette forme est multiple et ambiguë. La distinction subtile entre Soleá por Bulería et Bulería por Soleá relève de la querelle sur le sexe des anges : il suffira, pour s’en convaincre, de confronter les explications alambiquées des "flamencologues" avec les cantes de référence, dont les (...) >suite
L’ Arpeggiata (dir. Christina Pluhar) : "Los imposibles" Naïve V 5055
Carmen García Segura et José Manuel Cano : "Canciones para voz y guitarraflamenca" AMB 06013 CD
Mateo Arnáiz : "Caprichos, Boleros, Fandangos" Fal 284 >suite
Hernando Viñes (1904 / 1993) fut un des peintres les plus importants de l’ école de Paris des années 1920 - 1930. Ses œuvres font actuellement partie des collections du Centre Georges Pompidou, du musée d’Art Moderne et du musée Reina Sofía de Madrid, des musées de Tel-Aviv, Prague, Buenos-Aires… L’association Hernando Viñes s’attache à promouvoir la connaissance de l’œuvre picturale de Viñes, par l’organisation d’expositions, et par la publication de carnets de dessins et de cahiers thématiques. Le premier de ces cahiers, "Hernando Viñes / Flamenco", ne pourra que passionner nos lecteurs. Une riche iconographie (reproductions, photos d’artistes flamencos et de guitares
historiques : deux Julián Gómez Ramirez de 1923, et deux Domingo Esteso, de 1923 et 1932), et les commentaires érudits d’ Alain Gobin éclairent pour nous la profonde influence de la tauromachie et du flamenco (...) >suite
Beaucoup de monde ce mercredi 24 Janvier au théâtre de l’Odéon de Nîmes, où le public était invité à un voyage immobile entre Málaga et Morón. La salle de l’Odéon, avec ses guéridons fixés au sol, occupant une grande partie de l’espace réservé au public et ses tentures pourpres, évoque le charme désuet des"cafés cantantes", un bon présage pour apprécier les artistes qui vont se produire.
L’affiche suscite a priori la curiosité et l’intérêt : Cancanilla de Marbella pour représenter Málaga et Pepe Torres en deuxième partie pour défendre les couleurs de Morón.
Cancanilla n’est pas nouveau dans le milieu du "cante", il a à son actif une carrière riche, mais à l’écart des courants qui auraient pu le faire connaître d’un public plus vaste. C’est donc à la découverte d’un talent affirmé et confirmé qu’a assisté le public nîmois.
Photo Anne-Marie Ruggieri (...) >suite
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