Articles les plus récents

"Alcalá de Guadaíra en la historia del flamenco"

2 CDs MARITA MTCD 10A114
mercredi 21 mai 2008 par Claude Worms
Alcalá de Guadaíra, son chateau, et ses Soleares... Depuis le XVIIIème siècle, le quartier gitan se situe au pied du cháteau, à flan de colline : conglomérat hasardeux de masures construites de bric et de broc, et souvent à demi troglodytes (voir la très judicieuse photo qui orne la jaquette de l’ album) C’ est là que vécurent les grands fondateurs du cante d’ Alcalá : José Fernández Torres "El Gordo", fondateur de la dynastie, ses fils Joaquín de la Paula (1875 - 1933), spécialiste de la Soleá et des "Tangos carnavalescos" (ou Tanguillos ), Agustín Talega, grand siguiriyero, et sa nièce Dolores Tinoco Fernández "La Roezna", qui nous a transmis des variantes anciennes de Soleares, de tempo rapide et "al golpe". L’ essentiel du répertoire de cette première génération de grands cantaores était constitué de Martinetes et Tonás, de Siguiriyas (styles de Tomás el Nitri, Diego el (...) > suite

Entretien avec Esperanza Fernández

Le 9 mai 2008
samedi 17 mai 2008 par Manuela Papino
"Je suis sûre de moi-même" (version française & espagnole) > suite

Lola Fernández : "Flamenco al piano 1 : Soleá"

Oscar Herrero : "12 estudios para guitarra flamenca, nivel superior"
jeudi 15 mai 2008 par Claude Worms
Deux nouveaux ouvrages dans la série didactique des éditions "Acordes Concert" > suite

"Ande vamos" 2

Anzonini del Puerto
samedi 10 mai 2008 par Miguel Alcala
Quelle drôle d’idée de saler une danse flamenca, d’y jeter un brin de laurier et de la touiller comme une sauce ! La plupart des bailaores d’aujourd’hui trouverait cela ridicule, iconoclaste, voire désobligeant, car la danse doit être fière et ‘torera’. Les seins pointent comme des cornes, les corps se tordent, les bras dessinent des ‘véroniques’ et brandissent d’invisibles banderilles. Chaque geste semble provoquer la charge de la bête noire, dans un éclaboussement de sueur et de sang. Mais, comme le disait si bien Pedro Bacán, Les danseurs sont devenus des instruments de percussion ; les hommes, depuis que Vicente Escudero a imposé des normes chorégraphiques*, les femmes, à cause de l’ouragan femelle qui avait nom Carmen Amaya*. ‘Anzonini del Puerto’*, quant à lui, dansait dans sa cuisine et cuisinait en dansant. Selon les critères andalous, il était blond (c’est-à-dire (...) > suite

Michel Haumont a écouté pour nous :

"Marino", de Jean-Baptiste Marino (CD DOM 1161, 2008)
samedi 12 avril 2008 par Maguy Naïmi
Avant même de l’avoir écouté, on a envie de l’aimer à la simple vue de sa très belle pochette. Comme une carte de restaurant peut nous mettre en appétit et nous remplir d’espoirs, on comprend tout de suite à la lecture du livret que le nouveau CD de Jean-Baptiste Marino va nous combler. Le simple mélomane que je suis ignore malheureusement tout des règles établies qui prévalent au service des successives Bulerías, Rumba, Alegrías, Fandangos, Tangos, Mineras et Seguiriyas composant cette dégustation mais, comme on se laisse emporter par les saveurs d’un dîner dont on ne veut finalement pas découvrir toute la variété des ingrédients, je me suis laissé guider par l’émotion pure et l’inspiration débordante qui nourrissent les compositions de Jean-Baptiste. Impeccablement soutenu par Miguel Sanchez aux percussions et de nombreux autres excellents musiciens, Jean-Baptiste vient (...) > suite

Carlos Piñana à l’ Institut du Monde Arabe

Concert, enregistrements, et entretien.
mercredi 9 avril 2008 par Claude Worms
Carlos Piñana donnait un concert le 4 avril dernier, à L’ Institut du Monde Arabe, en compagnie du luthiste irakien Naseer Shamma, et du percussionniste Miguel Ángel Orengo. Nous ne pouvions manquer cette occasion de faire plus ample connaissance avec ce jeune guitariste et compositeur, qui a déjà à son actif quatre enregistrements solos, et une "Messe flamenca". Né à Cartagena en 1976, Carlos Piñana a baigné dès son enfance dans la culture flamenca. Son grand père, le cantaor Antonio Piñana Segado, (1913 - 1989), fut l’ un des maîtres incontestables des "Cantes de Minas", dont il nous a transmis une bonne part du répertoire, ainsi que des variantes personnelles. Son père, Antonio Piñana Calderón (1940) est un remarquable guitariste, dont l’ abondante discographie démontre le double talent d’ accompagnateur du cante, et de concertiste. Les plus anciens d’ entre nous se (...) > suite

Entretien avec la bailaora Eva " La Yerbabuena"

"Il y a deux personnes sur scène:l’une est Eva, l’autre La Yerbabuena"
samedi 5 avril 2008 par Nadia Messaoudi
Eva La Yerbabuna est sans doute une des plus grandes danseuses de l’histoire du flamenco. Originaire de Grenade, la bailaora (danseuse de flamenco) et chorégraphe vit et travaille à Séville. Mais depuis qu’elle a créé sa compagnie, voilà dix ans, elle multiplie les tournées à l’étranger et jusqu’en Australie, où en janvier 2007, elle fut la première présence de danse flamenco à l’opéra de Sydney. Avant son passage de plusieurs jours à Paris, où elle participe au Festival de flamenco du Théâtre de Chaillot, elle était de passage éclair sur la scène nationale du théâtre de Sète pour y présenter son dernier spectacle vu à Jerez de la Frontera « Santo y Seña » (Mot de passe) (1). Dans le port méditerranéen, la danseuse s’est prêtée au jeu de l’entretien. Cette petite femme, au regard inquiet et à la beauté discrète nous livre quelques clés de lecture sur son dernier spectacle. Elle (...) > suite

Philippe Laccarrière a écouté pour nous :

"A través de ti" de Antonio Rey ( CD Karonte KAR 77 20 )
samedi 5 avril 2008 par Maguy Naïmi
Ce qui impressionne dès la première écoute c’est la maturité d’Antonio Rey malgré sa jeunesse.Technique impeccable au service d’une musique enracinée dans la tradition ("Chetyba", "A mi padre Antonio", "Recuerdos".....), mais qui sait aussi s’en évader ( "A través de ti", "Fuente de lágrimas","Tacones y bordones", "Cajita de música"....). Il n’y a aucun exhibitionnisme gratuit dans ce disque : jouer la note essentielle semble être le principal souci du leader et des musiciens qui l’accompagnent. Le disque se termine sur un duo d’Antonio Rey avec son maître, David Cerreduela. Et, là aussi, il n’y a pas de course, pas de vainqueur illusoire : c’est la musique qui sort gagnante..... Pour moi qui arrive du jazz, il est réconfortant de voir des jeunes musiciens venant d’autres territoires musicaux se confronter aux problématiques qui sont les miennes : comment faire (...) > suite

Paco Cepero : "Abolengo"

CD : Bujío (2007)
dimanche 30 mars 2008 par Louis-Julien Nicolaou
Né en 1942, Paco Cepero appartient à la génération de Paco de Lucía, Serranito, et Manolo Sanlúcar, mais c’est aux grands guitaristes de Jerez de la Frontera, sa ville natale, qu’il doit son style marqué par une prédominance du rythme sur la mélodie et une virtuosité jubilatoire. Fidèle serviteur du cante, il ne dédaigne pas de collaborer avec des chanteurs de variétés – et pas forcément du meilleur acabit, puisqu’il a été jusqu’à accompagner Julio Iglesias – et n’a enregistré que peu d’albums en solistes. Hormis "Amuleto", sorti en 1977 et qui semble ne pas avoir encore été réédité en CD, l’essentiel de sa production en ce domaine se limite en effet aux années 2000. Pourtant, a priori faite pour réjouir les amateurs de ce guitariste par ailleurs plus que recommandable comme accompagnateur, cette soudaine abondance – trois albums en l’espace de huit ans – a jusqu’à présent surtout (...) > suite

Jean-Baptiste Marino : Bulerías

"Las Hermosas"
vendredi 28 mars 2008 par Claude Worms
Extrait du CD "Marino" : DOM 1161 (2008) > suite

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