II Festival "Flamenco en Loire"

Gennes, du 16 au 18 juin 2017

jeudi 22 juin 2017 par Claude Worms

Rosario "La Tremendita" : récital de cante, avec Salvador Gutiérrez et Pablo Martín Jones.

Salvador Gutiérrez : récital de guitare soliste

Compagnie Eva Luisa : "Acuérdate"

Affiche : Bonnie Colin

Après un coup d’envoi réussi en 2015, Philippe Buron et l’association Eoliharpe récidivent cette année, bien décidés à inscrire le festival "Flamenco en Loire" dans un rythme biennal, si les subventions lui prêtent vie.

Pour cette deuxième édition resserrée sur trois jours, une programmation bien équilibrée et originale proposait sept rendez-vous aux aficionados : deux concerts de cante (Andrés de Jerez et La Tremendita), deux concerts de guitare (Guillermo Guillén et Salvador Gutiérrez), un spectacle de baile (Compagnie Eva Luisa), une formation de "fusion" flamenco-jazz (Lágrimas Azules) et un groupe de rumberos (Poco a Poco).

S’il leur restait encore quelques loisirs, les festivaliers pouvaient également participer à des activités pédagogiques ou culturelles : des stages de chant, guitare, danse et percussions ; un atelier de fabrication de cajón ; une conférence de Jacques Sigot sur le camp de concentration de Montreuil-Bellay où furent incarcérés des tziganes ; et, en apéritif, le mardi 13 juin, une projection du film "Flamenco Flamenco" de Carlos Saura.

Nous tenons à remercier toute l’équipe de bénévoles qui assure avec dévouement et bonne humeur l’intendance des festivités, et nous en profitons pour dénoncer quelques un(e)s des principaux coupables : Claire Bossé (inspiration), Bonnie Colin (image), Manon Dubreuil (coordination) et Gilles Constant (organisation).

Nous n’avons malheureusement pu assister qu’au trois derniers spectacles, qui suffisent cependant à mesurer la qualité et l’exigence artistique du festival.

Recital de cante : Rosario "La Tremendita"

Ile de Gennes Val de Loire - Les Rosiers sur Loire (chapiteau) - samedi 17 juin, 21h

Chant : Rosario "La Tremendita"

Guitare : Salvador Gutiérrez

Percussions : Pablo Martín Jones

Nous avions beaucoup apprécié la créativité des deux albums de Rosario "La Tremendita" ("A tiempo", World Village WW 498036, 2010 ; "Fatum", Picap 911144, 2013), mais un peu moins ses compositions pour le spectacle "Afectos" qu’elle avait co-signé avec Rocío Molina.Nous attendions donc avec intérêt son récital pour le festival "Flamenco en Loire", d’autant qu’elle se produisait en trio avec d’excellents musiciens, le percussionniste Pablo Martín Jones et le guitariste Salvador Gutiérrez, son partenaire attitré - ce dernier étant par ailleurs le compositeur de la plupart des arrangements de ses deux disques, avec cependant quelques pièces confiées à Antonio Rey pour le premier, et à Juan Requena pour le second. Nous n’avons certes pas été déçu, par la cantaora naturellement, mais surtout par la musicienne.

La Tremendita met un point d’honneur à élaborer des versions personnelles des grands classiques du répertoire traditionnel, à la fois respectueuses et créatives, qu’elle associe souvent en suites ambitieuses à des compositions originales - ce n’est donc pas un hasard si elle rend hommage dans une de ses letras por bulería à quelques maîtres qui ont marqué par leur style l’esthétique du cante : Pastora et Tomás Pavón, Manolo Caracol et Antonio "El Chaqueta". Nous avons pu en goûter deux premières démonstrations dès le début du récital, avec un triptyque murciana / chant de transition personnel / malagueñas de Juan Breva (sur le rythme "abandolao" originel), puis avec une longue série d’alegrías et de cantiñas, parmi lesquels le pregón des mirabrás et une cantiña de Córdoba, dont la partie en mineur était un bijou de finesse mélodique. Pour ce dernier cante, difficile et souvent maltraité par des interprètes qui masquent les déficiences de leur soutien vocal par des débauches de puissance hors de propos, nous avons admiré la manière dont La Tremendita utilise avec intelligence une certaine fragilité dans l’aigu de sa tessiture pour apporter un surcroît d’émotion, une fêlure à la limite de la rupture... savamment contrôlée - tant il est vrai qu’un style se construit aussi (voire surtout) sur des limites techniques, à condition de savoir les transformer en composantes d’un discours musical cohérent.

Suivit une autre pièce de grande ampleur en trois partie : milonga / cartagenera d’Antonio Chacón et fandango ad lib. Cette construction, a priori surprenante et hétérogène, s’avéra parfaitement convaincante, grâce aussi au remarquable arrangement de Salvador Guttiérrez qui la transforma en vaste bloc d’un seul tenant par la subtilité de ses transitions - accompagnement en Mi mineur, puis dans le mode flamenco relatif sur Si (por granaína) pour la cartagenera, ce qui nous ramena à la belle époque du duo Chacón - Montoya. Le polo fut à notre avis un autre sommet du concert, avec une recréation "a compás de jaleo" dans l’esprit des expériences d’Enrique Morente sur la caña, en l’occurrence "La Alhambra lloraba" avec Alfredo Lagos (album "Morente sueña la Alhambra", EMI, 2005). La réalisation était à la hauteur du défi : phrasé et découpage des tercios totalement renouvelés, magnifiques "ayeos" intermédiaires originaux, variés à chaque reprise ; substitution d’un cante por soleá personnel à la soleá apolá traditionnelle pour la coda ; le tout sur un impressionnant contrechant (nous serions tenté d’écrire contrepoint) permanent de Salvador Gutiérrez.

La première série de bulerías du concert contrastait fortement avec la légèreté limpide du polo. Puissamment assis sur un bourdon électronique et les entrelacs polyrythmiques de la batterie de Pablo Martín Jones (superpositions de figures rythmiques reprises en boucles), le chant se déploya d’abord a cappella avec la pesanteur terrienne caractéristique du style de Lebrija et Utrera, avec quelques réminiscences des cantes d’Antonia Pozo, avant que les arpèges du guitariste ne viennent encore complexifier la texture de l’ensemble. Après ce premier grand moment de tension, une courte pièce que nous qualifierons faute de terme plus adéquat de "canción-tiento" (ou "canción-zambra" pour revenir à Manolo Caracol) apporta un intermède méditatif bienvenu, malgré une ligne mélodique passablement évanescente opportunément clarifiée par l’harmonisation de Salvador Gutérrez.

Les tangos furent l’occasion d’une démonstration de chant legato et de swing a compás, dans la lignée d’Antonio "El Chaqueta", avec, après quelques cantes personnels, un détour par les tangos del Titi et les tangos extremeños. Nous avons enfin retrouvé les mêmes phrasés torrentiels dans la seconde série de bulerías, présentées par La Tremendita comme "le legs le plus précieux de ma grand-mère", avec un dynamisme et une présence scénique dignes des meilleurs moments de la Niña Pastori - coïncidence ou propos délibéré, le guitariste lança par une falseta citant brièvement Paco de Lucía une coda que nous avons interprétée comme un hommage à Camarón.

En bis, la cantaora accompagna de solides riffs de basse sa succulente version "por rumba-funk" de "La Catalina", une chanson adaptée naguère por tanguillo par Manuel Vallejo (1926) et por rumba par Isabelita de Jerez (1930), puis par Naranjito de Triana sous l’appellation de "tango-guajira" (album "De amor y lucha", Flamenco d’Arte, 1996) - breaks de batterie et chorus de guitare à l’avenant.

Claude Worms

Photos : Florent Ourth / Festival Flamenco en Loire

Récital de guitare soliste : Salvador Gutiérrez

Ecolodges de Loire, Saint-Georges-des-Sept-Voies – dimanche 18 juin, 11h

Composition et guitare : Salvador Gutiérrez

Après trois grandes étapes successives, une nouvelle phase de l’évolution de l’art de l’accompagnement du cante bouleverse actuellement en profondeur la dynamique du duo chant / guitare. Dans la première moitié du XX siècle, plusieurs générations de guitaristes en ont d’abord créé progressivement les bases harmoniques, conformes au caractère modal de la majorité des formes du répertoire traditionnel : Miguel Borrull, Luis Molina, Luis Yance, Ramón Montoya, Manolo de Badajoz, Niño Ricardo… Avec notamment le duo Melchor de Marchena / Antonio Mairena, le silence est devenu au cours des années 1960 – 1970 un outil expressif apte à donner plus d’espace au déploiement du chant, rompant ainsi la monotonie de l’accompagnement rythmique en rasgueados continus des formes "a compás". Enfin, les accords de passage et les cadences secondaires ont enrichi la palette harmonique des tocaores au cours du dernier quart du XX siècle (Manolo Sanlúcar et Paco de Lucía, entre autres). L’esthétique globale du duo restait cependant limitée pour les guitaristes au soutien harmonique et rythmique et aux courtes "réponses" à chaque fin de tercio pour les formes "libres". Une série de cantes restait donc ce qu’elle avait toujours été, un assemblage aléatoire de compositions (cantes), homologuées par la tradition orale le plus souvent, ou parfois originaux pour les artistes les plus créatifs (Enrique Morente, Camarón, Pansequito, El Pele…).

En étroite collaboration avec des cantaor(a)es et des chorégraphes musicalement de plus en plus exigeants et bien formés, Salvador Gutiérrez est l’un des principaux artisans (avec Miguel Ángel Cortés, José Luis Montón, Juan Carlos Romero, Juan Requena, Javier Patino, Juan Ramón Caro…) d’une évolution de la fonction du guitariste qui tend à transformer ces séries aléatoires en pièces cohérentes à grande échelle – du simple accompagnateur au véritable arrangeur. La fréquence des orchestrations, avec basse ou contrebasse, piano et divers instruments mélodiques (violon, violoncelle, flûte, saxophone…) n’est sans doute pas étrangère à cette mutation : nous avions pu le vérifier lors du récital de Carmen Linares au dernier Festival de Jerez, avec une superbe bulería instrumentale interprétée en quatuor par Salvador Gutiérrez, Pablo Súarez (piano), Josemi Garzón (contrebasse) et Karo Sampela (percussions) - XXI Festival Flamenco de Jerez

Quel rapport avec un récital de guitare flamenca soliste ? Salvador Gutiérrez répondit lui-même à cette question, en présentant une superbe farruca (en Ré mineur) conçue d’abord pour une chorégraphie d’Andrés Marín, puis des tangos (en mode flamenco sur Si, "por granaína", avec une scordatura désormais usuelle : sixième corde en Si) développés à partir d’un arrangement créé pour La Tremendita, qu’il avait justement joué la veille. Que ce soit pour l’accompagnement ou pour le solo, les procédés de composition sont identiques : "voicings flamencos" épousant au mieux la moindre inflexion mélodique, modulations fluides et usage de leitmotivs rythmiques et mélodiques qui irriguent à la fois les contrechants et les falsetas, ou plus exactement les transitions entre les différentes sections des compositions.

Il serait vain d’analyser ici chacune des pièces du programme, tant leur rigueur et la qualité de leur facture s’avérèrent de bout en bout exemplaires : pour mémoire, outre la farruca et les tangos, une taranta, une soleá, une alegría en La majeur, une bulería "por medio" (mode flamenco sur La), une rondeña et une seconde bulería en mode flamenco sur Do#. Pour faire court, disons que Salvador Gutiérrez nous semble avoir parfaitement assimilé les œuvres de Victor Monge "Serranito" pour la densité polyphonique, de Manolo Sanlúcar pour l’art de la modulation flamenca et de Paco de Lucía pour celui du phrasé – ce qui n’empêche évidemment pas une écriture radicalement originale.

Les écrits de Vladimir Jankélévitch sur la musique pourraient avantageusement remédier à la pesanteur de notre critique du récital de Salvador Gutiérrez : "La philosophie est comme la musique, qui existe si peu, dont on se passe si facilement : sans elle il manquerait quelque chose, bien qu’on ne puisse dire quoi. [...] On peut, après tout, vivre sans le je-ne-sais-quoi, comme on peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien" (in "Philosophie première"). On ne s’étonnera donc pas que le guitariste ait emprunté à Gabriel Fauré et à Federico Mompou, compositeurs du non-dit et de l’essentiel, deux thèmes ("Pavane", opus 50 / "Secreto", extrait de "Impresiones intimas") formant écrin au récital "Al Flamenco por testigo" de Mayte Martín.

En touches légères, ses introductions explorent souvent l’univers harmonique de chaque palo par des accords arpégés, ou exposés en archipels juxtaposés avec juste ce qu’il faut de silences pour en percevoir les plus infimes irisations - ils préfigurent également les principaux thèmes mélodiques de chaque pièce, qui semblent en éclore. Aux contrastes brutaux, le guitariste préfère les dégradés d’émotions, passant imperceptiblement d’oasis mélodiques à peine esquissés à de vigoureux climax rythmiques : quelques notes d’abord, puis un contrepoint insistant dans les basses, des diminutions en arpèges et des marches harmoniques de plus en plus resserrées avant le déferlement final, puis le reflux… Encore faut-il savoir faire chanter l’instrument, alors même que les tenues de notes lui sont interdites : Salvador Gutiérrez y parvient en prolongeant ses motifs mélodiques par des incises harmoniques égrenées comme autant d’échos qui donnent l’illusion d’un chant légato. A l’inverse, il lui arrive aussi parfois de pratiquer les modulations cumulatives, chromatiques et enharmoniques – le parcours labyrinthique de la première partie de sa bulería "por medio" est à cet égard un modèle du genre, comparable à celui du "Gacela del amor desesperado" de Manolo Sanlúcar et Carmen Linares (album "Locura de brisa y trino", Mercury, 1999).

Salvador Gutiérrez a cependant l’élégance de dissimuler la complexité de son écriture en veillant à l’intelligibilité immédiate de ses compositions, qui touchent à la fois l’intellect et la sensibilité de ses auditeurs par leur limpidité et leur intensité – un exact dosage des rappels thématiques et quelques citations des "paseos" traditionnels propres à chaque palo y pourvoient. S’il ne savait pas toujours distinguer une soleá d’une rondeña, le public de mélomanes qui assistait à son récital savait assurément apprécier le musique de qualité qui lui était offerte à sa juste valeur. Il sortit ravi – non sans un bis por bulería pour lequel le guitariste réquisitionna La Tremendita et Pablo Martín Jones - et le fit chaleureusement savoir au concertiste.

Claude Worms

Photos : Philippe Buron / Festival Flamenco en Loire

Compagnie Eva Luisa : "Acuérdate"

Ile de Gennes Val de Loire - Les Rosiers sur Loire (chapiteau) – dimanche 18 juin, 16h

Danse : Eva Luisa

Chant : Alberto García

Guitare : Samuelito

Percussions : Juan Manuel Cortés

Une fois n’est pas coutume pour un spectacle de danse, commençons par saluer le travail aux percussions de Juan Manuel Cortés. Percussionniste certes, mais pas seulement : il est sans doute le principal maître d’œuvre musical d’ "Acuérdate", et endosse également la fonction d’un véritable chef d’orchestre, dirigeant depuis le cajón et soutenant sans un instant de répit la totalité du déroulement du spectacle – avec humilité qui plus est, tant sont rares les morceaux de bravoure qu’il se réserve (quelques courts breaks ça et là), préférant laisser la vedette, alternativement, à ses trois partenaires. Le respect mutuel et la complicité entre les quatre artistes sont évidents et communicatifs, et l’ensemble, plus qu’une simple démonstration de baile avec accompagnement, est un échange permanent entre les quatre piliers traditionnels du "cuadro" de toujours (ou du moins des quatre dernières décennies pour le cajón) : danse, chant, guitare et percussions.

Le titre, outre sa dimension introspective, renvoie à la mémoire historique de tout artiste de flamenco : souviens-toi d’où tu viens !. Et de fait, sa trame musicale est construite sur des cantes traditionnels d’origine plus ou moins ancienne – le plus récent étant une création por taranta de Camarón de La Isla – auxquels il faut cependant ajouter deux compositions originales de Samuelito (guajira et bulería), vraisemblablement du fait de son arrivée récente dans le groupe. Le tout cependant sans passéisme ni rigidité muséographique : les transitions fluides entre les différents tableaux conduisent souvent à des associations de palos inédites, par exemple entre la siguiriya et la malagueña pour les deux premiers. De même, on saura gré à Eva Luisa d’avoir pris grand soin d’éviter autant que possible que les applaudissements du public ne viennent briser la continuité d’un scénario musical soigneusement équilibré, entre compás frénétique et lyrisme mélodique, par exemple après les escobillas qui ponctuaient les bulerías por soleá.

La bailaora illustra tour à tour avec talent et personnalité différentes "écoles" qui ont marqué l’histoire de la danse flamenca, du baile jerezano (bulerías por soleá et bulerías) à l’escuela sevillana (guajira, avec éventail naturellement), en passant par les postures et les "balanceos" de hanches typiques du Sacromonte (tangos) et des chorégraphies plus contemporaines (siguiriya). Elle sait également danser en musicienne, pour des duos percussifs taconeo / cajón millimétrés, un marquage silencieux de la malagueña del Mellizo, ou encore une mise en espace et en mouvements de la guajira, au cours de laquelle elle accompagna les arpèges par une légère dentelle de contrepoint rythmique (pieds) et même leur rallentando final par des raclements de semelle parfaitement synchronisés - très occupé par l’interprétation de sa composition (on le serait à moins), le guitariste ne portait guère attention à sa partenaire, et nous supposons donc que c’est elle qui a greffé sa chorégraphie sur une pièce préexistante.
La même remarque s’appliquerait d’ailleurs également à la bulería en duo guitare / percussions, Juan Manuel Cortés ayant sans doute conçu son accompagnement en fonction d’une pièce livrée plus ou moins "clés en mains".

A notre avis, Alberto García n’est jamais autant à son avantage que lorsqu’il investit le répertoire traditionnel. Il apporte à chaque tableau, et donc à l’encyclopédie stylistique présentée par Eva Luisa, un choix de cantes idéal, interprétés de main de maître - a cappella en duo avec la bailaora, accompagné par Samuelito ou en trio avec le renfort de Juan Manuel Cortés. Successivement : martinete, debla (les deux en hommage à Tomás Pavón) et siguiriya d’Antonio Cagancho ; dans le même mode (toujours le souci de cohérence musicale), malagueña del Mellizo, la rare malagueña del Chato de Las Ventas et une taranta de Camarón ("Se pelean en mi mente...") adaptée en rythme "abandolao" ; après une longue et belle introduction por taranta de Samuelito, tangos de Graná, taranta "de la Gabriela" por taranto et malagueña "abandolá" de Juan Breva ; bulerías por soleá (répertoire de Jerez) et bulerías (Tomás Pavón et La Perla de Cádiz entre autres).

Du bel ouvrage accompli avec dignité, professionnalisme et "entrega" par les quatre artistes. Ils eurent d’autant plus de mérite que la température ambiante sous le chapiteau n’avait rien à envier à celle d’un après-midi de plein été sévillan.

Claude Worms

Photo : Florent Ourth / Festival Flamenco en Loire





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