La discographie de Cayetano Muriel "Niño de Cabra".

mercredi 18 mai 2022 par Claude Worms

José Arias Espejo a sous-titré sa biographie de Cayetano Muriel "Niño de Cabra" (Córdoba, Ayuntamiento de Lucena et Diputación de Córdoba, 1998) "Un olvido injustificado". Vingt quatre ans plus tard, force est de constater que ce regrettable "oubli" perdure...

... Il faut sans doute l’attribuer à la carrière et au caractère du cantaor : après une brillante première phase durant l’âge d’or des cafés cantantes, il refusa obstinément de se produire dans les spectacles d’Ópera flamenca et opta pour les réunions de cante de "cabales", le plus souvent dans sa région natale. D’autre part, sa réputation, justifiée mais réductrice (cf. ci-dessous), de disciple d’Antonio Chacón explique la marginalisation de son legs discographique, à partir des années 1950-1960, par les "gitanophiles" intégristes.

Dans ces conditions, la biographie artistique de Cayetano Muriel "Niño de Cabra" peut être résumée en quelques lignes. Né à Cabra en août 1870, il s’établit dans la bourgade voisine de Benamejí, où il reste jusqu’à sa mort en mai 1947. Comme beaucoup d’artistes d’humble condition, il exerce d’abord divers métiers de subsistance, parmi lesquels ceux de barbier, de meunier et de vendeur ambulant de tissus. Au cours d’un déplacement professionnel à Séville, il est engagé au café cantante del Burrero. Selon son propre témoignage, c’est à cette occasion qu’Antonio Chacón lui aurait donné son nom d’artiste, "Niño de Cabra".. Il est alors pendant trois décennies l’un des cantaores vedettes des cafés cantantes andalous, notamment à Málaga et Cordoue. On ne lui connaît que deux voyages plus lointains. Le plus remarquable est son engagement en 1897 pour l’inauguration du café de la Marina (deuxième version, calle Jardines ; il y eu un premier café de la Marina, calle Hortaleza, entre 1889 et 1896) — cf. José Blas Vega, El Flamenco en Madrid, Sevilla Editorial Almuzara, 2006, page 126). Il partage l’affiche avec Fosforito "el Viejo", Pastora Pavón "Niña de los Peines" et Ramón Montoya, qui y reste huit ans consécutifs et en profite pour créer les chorégraphies canoniques de la farruca et du garrotín avec le bailaor Faíco. Blas Vega rapporte à ce propos une anecdote significative : un soir, le cantaor aurait quitté la scène, arguant que la prolixité de Ramón Montoya l’empêchait de chanter "a gusto". Entre ses passages au café de la Marina, Cayetano Muriel est l’un des habitués du cercle régenté au colmao Los Gabrieles par Antonio Chacón (Blas Vega, ibid., page 134). Plus "aventureux" encore, il va jusqu’à Barcelone pour chanter au café El Dorado... après quoi il se replie prudemment et définitivement sur les réunions de "cabales" Benamejí et de son proche voisinage (Cabra, Lucena, Puente Genil, Rute, etc.).

Preuve de sa popularité au début du XXe siècle, Cayetano Muriel est l’un des premiers artistes flamencos sollicités, dès 1906, par l’industrie naissante du 78 tours monoface. Les 56 enregistrements que nous vous proposons correspondent à quatre séances réalisées en 1906, 1913, 1929 et 1929-1930. Ils sont loin de totaliser toute sa production, mais reflètent bien ses palos de prédilections. Selon la discographie établie par José Arias, il reste sans doute bien des découvertes à venir : fandangos, dont ceux de Lucena, 23 ; malagueñas, 15 ; soleares, 13 ; cartageneras, 12 ; guajiras, 9 ; tangos et tientos, 7 ; siguiriyas, 6 ; granaínas et medias granaínas, 5 ; tarantas, 1 ; caña, 1 (total : 92 enregistrements).

Enregistrements

Nous classons les séries de cantes par nombres décroissants sur l’ensemble des séances.

Fandangos de Lucena (11 + 2 en cantes "de cierre" de la malagueña n° 2 et de la cartagenera n° 3)

Cayetano Muriel est le principal artisan de la transformation des fandangos folkloriques de la région de Córdoba (Lucena et Rute essentiellement) en cantes. Il est aux fandangos de Lucena ce que furent Juan Breva aux verdiales, Frasquito Yerbabuena aux fandangos del Albaicín et Antonio Rengel et José Rebollo aux fandangos de Huelva. Il a certes été précédé en ce domaine par Dolores "la de la Hueta" et Rafalillo Rivas, mais ces derniers n’ayant jamais enregistré, il est impossible de mesurer la part de (re)création, que l’on soupçonne déterminante, de Cayetano Muriel. Quoiqu’il en soit, le répertoire qu’il nous en a laissé est l’un des plus copieux de la discographie et englobe la totalité des modèles mélodiques et des coplas traditionnelles encore actuellement en usage. Tous les grands interprètes du genre (Fosforito, Antonio Ranchal, Curro de Lucena, Julián Estrada, etc.) lui sont redevables, à tel point que "fandangos de Lucena" et "fandangos de Cayetano" sont devenues des locutions synonymes.

Fandangos de Lucena 1
Fandangos de Lucena 2
Fandangos de Lucena 5

Fandangos de Lucena n° 1 et 2 (1906) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Enrique López.

Fandangos de Lucena n° 5) (1913) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Fandangos de Lucena 6
Fandangos de Lucena 7
Fandangos de Lucena 8
Fandangos de Lucena 9

Fandangos de Lucena n° 6 à 9) (1929) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Fandangos de Lucena 10
Fandangos de Lucena 11
Fandangos de Lucena 12

Fandangos de Lucena n° 10 à 13) (1929-1930) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Manolo de Badajoz..

Malagueñas (11)

Pour les malagueñas comme pour les cartageneras, Cayetano Muriel puise majoritairement dans le répertoire d’Antonio Chacón, d’ailleurs sans mimétisme si l’on compare les enregistrements des deux cantaores. Il en retient trois compositions : "Que te quise con locura..." (trois versions : n° 4, 6 et 8) ; "De aquella campana triste..." (n° 5) ; "Corte, ¡ Viva Madrid... !" (n° 9, souvent nomenclaturée comme cartagenera). Mais là ne se limite pas sa vaste connaissance des malagueñas. Il a pu en apprendre certaines directement à la source, au café del Burrero pour El Canario et au café de la Marina por Fosforito "el Viejo". Du premier ("Voy a poner espías", n°2), il nous donne l’une des premières versions enregistrées, et sans doute la plus remarquable, après El Mochuelo ("No sé por qué...", 1898), mais avant Sebastían el Pena (1907) et Pastora Pavón (1914) ; du second, deux versions (n° 1 et 3) de la malagueña associée à la copla "Mi vida por aborrecerte..." (d’abord sur cette copla, puis sur "Desde que a ti te conocí..."). Seules deux autres versions ont été enregistrées à l’époque, par El Garrido de Jerez (1908) et Niño de las Marianas (1911).

Cayetano Muriel initie donc ses enregistrements de malagueñas par celles d’El Canario et de Fosforito "el Viejo", avant de se consacrer presque exclusivement au corpus de Chacón, non sans deux détours par El Mellizo, dont il était aussi le contemporain (n° 7 et 8).

En 1906, Cayetano Muriel adjoint à ses deux malagueñas deux cantes "de cierre" : n° 1, cartagenera del Rojo "el Alpargatero" ; n° 2, fandango de Lucena. Ce n’est plus le cas à partir de 1913, sans doute du fait de la durée des introductions et des intermèdes, après le "temple", de Ramón Montoya puis de Manolo de Badajoz : plus assez de temps disponible pour un second cante, et, du coup, postludes plus ou moins improvisés (l’œil du guitariste rivé sur l’ingénieur du son ?) pour remplir ce qu’il reste de temps d’enregistrement.

Malagueña 1
Malagueña 2

Malagueñas n° 1 (+ cartagenera n° 1) et n° 2 (+ fandango de Lucena n° 3) (1906) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Enrique López.

Malagueña 3
Malagueña 4
Malagueña 5

Malagueñas n° 3 à 5 (1913) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Malagueña 6
Malagueña 7
Malagueña 8

Malagueñas n° 6 à 8 (1929) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Malagueña 9
Malagueña 10

Malagueñas n° 9 et 10 (1929-1930) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Manolo de Badajoz.

NB La onzième malagueña est couplée avec la granaína n° 3 (deuxième cante, cf. ci-dessous). Elle est d’attribution incertaine : El Canario, Antonio Chacón ou El Gayarrito ?

Cartageneras (8, dont la première suivant la malagueña n° 1)

Sans doute parce que les cartageneras sont mélodiquement proches des malagueñas (d’où quelques ambigüités dans leurs nomenclatures — cf., ci-dessus, "Corte ¡ Viva Madrid... !", Antonio Chacón), Cayetano Muriel en fut, avec Antonio Chacón et El Cojo de Málaga, l’un des plus éminents interprètes et créateurs de l’époque. Après une première version de la cartagenera del Rojo "el Alpargatero" ("Los picaros tartareneros...", n° 1, couplée avec la malagueña n° 1), il enregistre dès 1906 sur deux coplas distincte sa propre compositon ("Donde se había bañado el león...", n° 2 et "A la corriente del agua.. ;".

Les trois versions suivantes de la cartagenera del Rojo "el Alpargatero" doivent beaucoup à la recréation d’Antonio Chacón, dont il élargit encore l’ambitus (n° 5 et 6 sur la même copla ; n° 8 sur "Porque tiro la barrena..."). Enfin, il enregistre deux versions d’une autre composition de Chacón : "Reina en mí noche y día..." (n° 4) et "Con San Antonio dime que tienes..." (n° 7).

Cartagenera 2
Cartagenera 3

Cartageneras n° 2 et 3 (+ fandango de Lucena n° 4) (1906) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Enrique López.

Cartagenera 4
Cartagenera 5

Cartageneras n° 4 et 5 (1913) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Cartagenera 6
Cartagenera 7
Cartagenera 8

Cartageneras n° 6 à 8 (1929) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Soleares (7)

Les sept séries de soleares totalisent 16 coplas, dont une répétée deux fois ("Mal fin tenga el que me has dado..." — n° 5, 6 et 7 A) et une autre une fois ("No las puedo aguantar..." —n° 5 et 6 B). Les compositions de Merced "la Serneta (7, sessions de 1906 et 1913) et d’’Enrique "el Mellizo" (5) sont majoritaires ; les autres sont des soleares de Alcalá, attribuées à Joaquín "el de la Paula" :

n° 1 : A) La Serneta / B) El Mellizo / C) La Serneta ; n° 2 : A) La Serneta / B) La Serneta / C) La Serneta ; n° 3 : A) La Serneta / B) El Mellizo ; n° 4 : A) Joaquín "el de la Paula" / B) La Serneta ; n° 5 : A) Joaquín "el de la Paula" / B) El Mellizo ; n° 6 : A) Joaquín "el de la Paula" / B) El Mellizo ; n° 7) :A Joaquín "el de la Paula" / B) El Mellizo.

Nous avons déjà vu que Cayetano Muriel fut contemporain d’El Mellizo. De même, il a pu écouter La Serneta à Séville, au Café de Silverio et au Café del Burrero, où il a lui-même chanté. Surtout, ces cantes étaient le pain quotidien de la plupart de ses collègues, dont Antonio Chacón, Manuel Torres et Pastora Pavón "Niña de los Peines". Les enregistrements de 1906 et 1913 sont encore hasardeux, tant pour le phrasé que pour le placement des "ayes" internes aux tercios et aux liaisons sur le souffle de ces derniers, d’autant qu’Enrique López et Ramón Montoya ont encore une maîtrise très approximative du compás — plutôt que d’évoquer des "erreurs" de compás, ce qui serait un biais de jugement rétrospectif, il est sans doute plus exact de constater que le compás sur 12 temps n’était pas encore solidement constitué. Par contre, les accompagnements de Ramón Montoya et de Manolo de Badajoz de 1929-1930 sont limpides, et les trois séries de soleares gravées lors de ces deux années sont des chefs-d’œuvre (particulièrement les n° 5, 6 et 7 B), totalement personnels pour leurs inflexions mélodiques et plus proches du style de Torres que de celui de Chacón pour leur densité émotionnelle.

Soleares 1
Soleares 2
Soleares 3

Soleares n° 1 à 3 (1906) — chant : Cayetano Muriel / guitare / Enrique López.

Soleares 4
Soleares 5

Soleares n° 4 (1913) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Soleares n° 5 (1929) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Soleares 6
Soleares 7

Soleares n° 6 et 7 (1929-1930) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Manolo de Badajoz.

Tangos/tientos (5)

Pour les tangos/tientos, consulter dans cette même rubrique : Les tangos dans la discographie de Pastora Pavón "Niña de los Peines (première partie)

Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 1
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 2
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 3
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 4
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos/tientos 5

Tangos/tientos n° 1 à 3 (1906) — chant : Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / guitare : Manuel López.

Tangos/tientos n° 4 (1914) — chant : Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / guitare : Ramón Montoya.

Tangos/tientos n° 5 (1929-1930) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Manolo de Badajoz.

Siguiriyas (4)

Les quatre séries de siguiriyas totalisent sept coplas, dont une répétée une fois ("Que grandes son mis penas..." — n° 2 et 4 A). Tous les cantes appartiennent au répertoire de Jerez, dans les versions remaniées par Manuel Torres (sauf n° 4 B).

Mais, dès 1913, Cayetano Muriel enregistre une recréation d’une siguiriya de Manuel Molina qui s’écarte de celle de Manuel Torres par la structure de sa première partie : "ay" introductif répété, avec une reprise très développée liée au premier tercio + "ay" intercalaire lié à la reprise du premier tercio. Comme ce premier enregistrement, tous ceux qui suivent sont aussi originaux et magistraux, notamment le cante de cierre de Manuel Torres (n° 3 B) et la siguiriya de cambio de Manuel Molina (n° 4 B).

n° 1 : A) El Viejo de La Isla, Manuel Molina et Manuel Torres ; n° 2 : A) Manuel Molina et Manuel Torres / B) Franciso La Perla et Manuel Torres ; n° 3 : A) Paco La Luz et Manuel Torres / B) Manuel Torres ; n° 4 : A) Manuel Molina et Manuel Torres / B) Manuel Molina.

Siguiriyas 1
Siguiriyas 2
Siguiriyas 3
Siguiriyas 4

Siguiriyas n° 1 (1913] — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Siguiriyas n° 2 et 3 (1929] — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Siguiriyas n° 4 (1929-1930] — chant : Cayetano Muriel / guitare : Manolo de Badajoz.

Guajiras (4)

Distantes d’un quart de siècle, les quatre guajiras enregistées par Cayetano Muriel permettent de mesurer l’évolution stylistique du cantaor comme celle de l’accompagnement de guitare. Les guajiras n° 3 ont fait école, tant pour leur interprétation vocale que pour leurs letras ("Estoy cansado de vivir..." et "Madre del guateque vengo...").

Guajiras 1
Guajiras 2

Guajiras n° 1 et 2 (1906) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Enrique López.

Guajiras 3
Guajiras 4

Guajiras n° 3 et 4 (1929-1930) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Manolo de Badajoz.

Granaínas et medias granaínas (3)

Les granaínas n° 2 suivent le couplage classique media granaína/granaína d’Antonio Chacón ("Engarzá en oro y marfil..."/"Viva el puente del Genil..."). Les versions de Cayetano Muriel suivent les dessins mélodiques et la sobriété du créateur, mais s’en distinguent nettement pour le découpage des tercios par des micro césures. La granaína n°3 (avant la malagueña) adapte curieusement une letra de martinete à la media granaína de Chacón. La granaína n° 1 est nettement plus originale et semble dérivée de la malagueña de La Peñaranda, qu’El Mochuelo avait d’ailleurs enregistrée au moins huit fois avec le sous titre "granadinas" entre1899 et 1916, de même qu’Encarnación Santisteban "La Rubia" en 1910.

Granaína 1
Granaína 2
Granaína 3

Granaína n° 1 (1913) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Granaínas n° 2 et 3 (+ malagueña d’El Canario, ou d’Antonio Chacón ou d’El Gayarrito) (1929) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Fandangos (2)

Ces deux couples de fandangos appartiennent au répertoire de Dolores "la Parrala", revu par Manuel Torres. Cayetano Muriel leur donne un caractète original en leur appliquant les attaques sous les notes cibles suivies de portamentos ascendants caractéristiques des fandangos de Lucena.

Fandangos 1
Fandangos 2

Fandangos n° 1 (1929) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Fandangos n° 2 (1929-1930) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Manolo de Badajoz.

Taranto (1)

Compte tenu de l’excellence de ses cartageneras, il est étonnant que Cayetano Muriel n’ai enregistré qu’un seul autre cante de minas, selon la recension de José Arias. Il s’agit du taranto attribué à Pedro "el Morato", enregistré également par Antonio Chacón avec le sous titre "minera".

Taranto

Taranto (1913) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Caña (1)

Nous concluons notre panorama de l’œuvre de Cayetano Muriel par un enregistrementt particulièrement précieux, historiquement et musicalement. A notre connaissance, il n’existe que quatre autres versions de la caña dans la discographie flamenca en 78 tours des années 1900-1930 : par l’inévitable El Mochuelo, La Rubia de Málaga, El Tenazas de Morón et Andrés Heredia "el Bizco". Celle-ci est incontestablement la plus aboutie, comme l’accompagnement de Ramón Montoya. Autre rareté en 78 tours : le cante de cierre, soleá apolá de Ribalta.

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Caña et soleá apolá de Ribalta

Caña et soleá apolá de Ribalta (1929) — chant : Cayetano Muriel / guitare : Ramón Montoya.

Claude Worms


Fandangos de Lucena 1
Fandangos de Lucena 2
Fandangos de Lucena 5
Fandangos de Lucena 6
Fandangos de Lucena 7
Fandangos de Lucena 8
Fandangos de Lucena 9
Fandangos de Lucena 10
Fandangos de Lucena 11
Fandangos de Lucena 12
Fandangos de Lucena 13
Malagueña 1
Malagueña 2
Malagueña 3
Malagueña 4
Malagueña 5
Malagueña 6
Malagueña 7
Malagueña 9
Malagueña 10
Cartagenera 2
Cartagenera 3
Cartagenera 4
Cartagenera 5
Taranto
Cartagenera 6
Cartagenera 7
Cartagenera 8
Fandangos 1
Guajiras 4
Guajiras 3
Soleares 1
Soleares 2
Soleares 3
Soleares 4
Soleares 5
Soleares 6
Soleares 7
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 1
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 2
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 3
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos 4
Cayetano Muriel "Niño de Cabra" / Tangos/tientos 5
Siguiriyas 1
Siguiriyas 2
Siguiriyas 3
Siguiriyas 4
Granaína 1
Granaína 2
Malagueña 8
Granaína 3
Guajiras 2
Guajiras 1
Fandangos 2
Caña et soleá apolá de Ribalta




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